Investir en bourse

La fiscalité pour les traders

Rappelons que le trading est une activité qui consiste à investir sur des actifs, en anticipant la croissance de leur valeur. Etre trader est loin de tenter de deviner les tendances des cours, mais il s’agit surtout de les calculer et de les prévoir en se basant sur des règles de trading bien spécifiques. Comme en matière de fiscalité, être bien informé est synonyme d’être préparé
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Aujourd’hui, même les traders en ligne sont considérés comme des travailleurs et doivent, par conséquent, faire face au système fiscal. Dans cet article, nous allons nous intéresser à la fiscalité dans ce métier et voir comment elle est appliquée.

Comment trader pour son propre compte ?

Les traders indépendants disposent d’un statut d’entreprise, et plus précisément, de celui d’une entreprise individuelle. Cette dernière peut être une EI/EIRL et juridiquement parlant, elle est considérée comme personne physique. Ce même statut s’appelle aussi une société en nom propre et n’a aucun patrimoine qui lui est attribué puisqu’il est, en général, inclut à celui du créateur de la compagnie.

Afin d’assurer la sécurité de ses biens, ce dernier se tourne généralement vers l’EIRL. On rappelle que ce type de trading est considéré comme un travail libéral non réglementé et les traders sont considérés comme des travailleurs indépendants et non des salariés.

Le trading et la fiscalité :

En ce qui concerne la fiscalité, il est important de rappeler qu’en France, il y a une différence entre ceux qui pratiquent le trading de manière occasionnelle et ceux qui en font un travail à part entière. En effet, ceux qui font du trading pour arrondir les fins de mois ne doivent pas se préoccuper de la fiscalité. Toutefois, pour ceux qui l’exercent comme leur métier principal, ils doivent payer des taxes, comme tout le monde.

Ainsi, comme nous l’avons indiqué plus haut, le trader devra créer une société EI (ou de préférence EIRL) pour obtenir le statut de trader professionnel. Il devient alors soumis à l’impôt sur le revenu avec un taux de taxation progressif. Bien entendu, le trader devra aussi déclarer ses bénéfices (BNC). Aussi, le choix du broker peut affecter le côté fiscal. Par exemple, si vous choisissez le courtier Trading 212, vous allez devoir payer des frais additionnels spécifiques à ce broker.

Pour ce qui est des impôts exacts, le trader doit s’acquitter de :

  1. L’impôt sur les bénéfices et qui va entre 15% et 30%.
  2. L’impôt sur les dividendes et qui s’applique sur les actions. Il est fixé à un taux de 34% après l’abattement.
  3. Au final, la taxe globale sur la plus-value s’élève à un maximum de 45% mais peut aussi être réduite à seulement 25%.

Ces frais seront significativement limités si vous tradez les cryptos chez des courtiers spécialisés à l’instar du broker Binance.